La Mature : Cléopâtre + Falbala + Fleur de roc.

Le temps est couvert et froid sur Oloron, avec Ivan et Maxime on tente La Mature et ses grandes dalles exposées plein sud.
Pari gagné, il fait beau et bon, on se fait un petit enchaînement, Cléopâtre suivi de Falbala. Puis une fois redescendu sur le chemin, le soleil est toujours là on termine par Fleur de roc.
Une bien agréable journée...

Cléopâtre.

Falbala.

Fleur de roc.

Le Sesques : 2606 m, rando

Ça, c'est fait !!!
Avec ses 2000 m de dénivelé depuis Etsaut, le Sesques est une solide petite randonnée. Il nous faudra environ 5h pour aller profiter du panorama au sommet. Les conditions étaient idéales, la neige apparait un peu au-dessus de la cabane de Yèse, masquant le chemin et sans doute le pierrier qui doit se trouver par là-haut. Nous monterons droit derrière la cabane pour éviter la neige, c'est raide et du coup nous prenons vite de l'altitude. Puis, un peu plus haut, par une large traversée vers la droite nous récupérons la voie normale dans la neige puis filons (filons, filons, c'est vite dit ;-) vers le sommet.
La neige est tip top, on ne s'enfonce pas et les crampons mordent pleinement.
Pas de vent, pas de froid, on profite un peu de la vue puis direction le bas, et en 2 h retour à la voiture.

Grimpe en Costa Blanca : Puig Campana et Penon d'Ifach.

Plus connu pour ses plages et ses touristes, huilés, bronzés (et vieux ;-) que pour ses montagnes, la Costa Blanca recèle quand même quelques spots de grimpe de premier choix.

Après une visite faite il y a quelques années, je reviens dans le coin pour grimper à nouveaux sur ces jolies sommets.
Direction Finestrat pour aller faire 2 voies sur le Puig Campana. Magnifique sommet, nous commencerons par l'arête aristoteles. Non équipée, c'est une jolie ligne qui ne finit pas au sommet mais qui propose de beaux passages de grimpe dans le IV+/V et qui se protège très bien. Le départ est indiqué (en rouge je crois) et à part un petit moment de doute au milieu, l'itinéraire est logique et facile à suivre. La descente s'effectue en rappel par une brêche puis par une sente cairnée.
Très beau, à recommander.

L'arête ensoleillée, au premier plan.

Nous ferons ensuite l'éperon central. Même commentaire que pour l'arête, de beaux passages, facilement protégeables, le tout en bon rocher, mais avec une descente à pied, sans rappel.
A faire sans modération.
PS : pas de photo, l'appareil est resté au camion, ahhhh shit !

On bouge de quelques kilomètres et on va à Calpe, petite bourgade en bord de mer avec au bout de la plage, un gros caillou, le Penon d'Ifach.
Mine de rien, ce caillou fait presque ses 300m de haut et possède une multitude de voies plus ou moins équipées. On choisira la grande classique du coin, le dièdre UBSA. Et bien on ne sera pas déçu, un dièdre de 250 m de long en V/V+ tout équipé, avec un rocher rouge orangé, c'était géant.
Bon, on avait pris toute la quincaillerie et elle nous a servi, c'est équipé loin et les nombreuses répétitions ont patiné certains passages, du coup la grimpe se fait avec précaution. Mais cela ne gâche en rien le plaisir.
Cette voie était superbe et mérite son 20/20.

La majorité des voies (dont le dièdre UBSA) se situe sur la partie droite du Penon d'Ifach.

C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur.

Le dièdre est juste en face, bien évident.

Ambiance, ambiance !!

Qui l'aurait crû ? Derrière une côte bétonnée à l'extrême, garnie de touristes avides de soleil et de farniente et à quelques kms, voir quelques mètres de plages de sables fins, se cachent de superbes falaises parcourues de superbes lignes de grimpe !!!
Faudra encore y retourner :-) Il reste d'autres secteurs à explorer.

Pic et Table des 3 rois : un océan de calcaire.

Après 3 séances de grimpe dont 2 grandes voies les bras sont un peu fatigués, on ressort donc un vieux projet des tiroirs, le pic des 3 rois, que nous avions déjà tenté en hiver mais pas réussi. Le départ se fait à un bon rythme et après 2h30 de marche, nous voilà au col d’Anaye avec quelques doutes. Le  topo récupéré la veille nous montrait ce passage mais nous ne sommes plus sûrs de nous. On voit bien le sommet mais le terrain n’a pas l’air commode pour y aller.

On tente quand même de traverser cet océan de calcaire et au bout d’une grosse heure, c’est fait, le sentier qui mène au sommet est en vue, le naufrage est évité.

Encore une petite hésitation sur la cheminée à prendre, il faut prendre la première, et nous marchons sur le pic, presque seuls ;-)

A la descente, passage express par la Table des 3 rois juste à côté et enfin plongée direct dans le vallon d’Anaye par le col des Ourtets, plus rapide.

Encore une superbe journée en montagne, octobre est définitivement la meilleure période pour grimper et randonner.

Sommet du pic des 3 rois presque seuls au monde ;-)

Pic des 3 rois depuis la Table.

Billare et Dec de Lhurs depuis la Table des 3 rois.